Iconographie

Saint Roch

Roch naquit en 1295 à Montpellier d'une riche famille dont il hérita à l'âge de vingt ans. Il distribua le tout aux pauvres, revêtit un habit de pèlerin et partit pour Rome. Sur la route de pèlerinage, il s'arrêtait pour soigner les malades de la peste et il lui arrivait d'en guérir en leur imposant le signe de la croix.
Au retour il fut atteint lui-même de la peste. Pour ne pas être en charge il se réfugia dans une forêt près de Plaisance, ville d'Italie en Emilie. La légende raconte qu'un ange vint lui appliquer un onguent sur son bubon inguinal et fit jaillir sur le lieu une source purificatrice. Là, un chien vint chaque matin lui apporter un pain dérobé à la table de son maître, du nom de Gothard. Ce seigneur intrigué par les allées et venues de son chien finit par trouver Roch et l'hébergea jusqu'à sa guérison. Converti par Roch, il alla se retirer dans un ermitage des Alpes, aujourd'hui Saint-Gothard. 

Quand Roch arriva guéri à Montpellier, sa ville natale, en pleine guerre civile, son oncle qui était gouverneur, ne le reconnut pas et le jeta en prison, le prenant pour un insurgé. Il mourut le 16 août 1327, mais ce n'est que cinq ans plus tard que sa grand'mère l'identifia.

On l'invoque pour guérir de la peste, de la rage et du choléra. Son culte s'étendit surtout après le concile de Constance en 1414 dans une Europe où sévissait la peste.

Il est le plus souvent représenté soulevant le pan de son habit pour montrer l'atteinte de la peste, il a quelquefois le chien à son côté. Une coquille peut marquer la décision qu'il prit, d'être pèlerin pour Rome et prêter à confusion avec saint Jacques.

Il est représenté à Kuntzig, au hameau du Vinsberg et sur un bildstock à Ebersviller.



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