Iconographie

Saint Eloi Il naquit vers 590 à Chaptelat, près de Limoges. Sa renommée d'orfèvre le fit venir à Paris, où Clotaire II lui confia de l'or pour en faire un trône. Il en fit un deuxième avec ce qui restait de la précieuse matière. Son honnêteté le fit nommer "grand monétaire" chargé de frapper les monnaies. Clotaire mort, il devint l'ami de son successeur, Dagobert. Eloi fonda des monastères et cisela des châsses dont celles de sainte Geneviève et de saint Martin. Ordonné prêtre en 641, il devint par la suite évêque de Noyon-Tournai où il succéda à saint Médard. C'est lui qui fonda les monastères de Solignac, Saint-Quentin, Tournai et Noyon où ont été transférées ses reliques. Il est mort en 659.  Patron des orfèvres mais aussi des forgerons et des métallurgistes, sa représentation associe l'habit d'évêque à sa fonction d'orfèvre. Il est plus facilement reconnaissable lorsqu'il a le marteau et la tenaille dans les mains et l'enclume à son côté. On peut le voir sur deux des bildstocks de Metzervisse, de Volmerange-les-Mines et à  Yutz, dans la Grand'rue.