Iconographie

Saint Georges

Popularisé par Jacques de Voragine dans la Légende Dorée, Georges était un noble originaire de Cappadoce, c'est-à-dire le sud de la Turquie actuelle.
Il vint un jour à Silcha en Libye, où un terrible dragon vivait dans le lac et en sortait régulièrement pour happer de son souffle enflammé ce qui se présentait à lui. Pour l'apaiser on lui donnait chaque jour deux brebis à manger. Puis il fallut y ajouter une jeune fille qu'on tirait au sort.
Le chevalier vint à passer, un matin où le sort avait désigné la fille du roi. Lorsque le dragon s'approcha, sortant la tête hors de l'eau et qu'il ouvrit sa gueule, Georges monta sur son cheval, se signa et  tua le dragon d'un coup de lance. Il convertit le roi de Libye et ses sujets.

La légende lui fit alors surmonter les supplices les plus extraordinaires, mais il finit par mourir en 278, la tête tranchée. Le pèlerin de Plaisance qui a rapporté beaucoup de renseignements avérés sur les lieux de pèlerinages lors de son voyage en Terre Sainte au IVe siècle, nous a signalé son tombeau à Lod, près de l'actuelle ville de Tel Aviv, là où il aurait été martyrisé au siècle précédent. Une petite église en conserve encore de nos jours le souvenir. Dès le IVe siècle, Constantin lui dédia une église à Constantinople. On le représente le plus souvent à cheval, terrassant le dragon de sa lance.
Saint Georges est très vénéré en Orient. Son culte s'étendit en Europe, jusqu'en Angleterre. A Metz, un exploit identique est attribué à saint Clément.

Il est représenté sur un bildstock à Hombourg-Budange.



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