Iconographie

Saint Nicolas

Né à Patare, actuellement Kache en Turquie, vers 255 alors que le pays était sous domination romaine, il distribua ses biens lorsque ses parents moururent de la peste. Comme il était évêque de Myre, au moment du concile de Nicée, on dit qu'il y aurait assisté en 325. Quand il mourut en 343, on le mit dans un tombeau en marbre d'où les fidèles vinrent recueillir l'huile aux vertus miraculeuses qui en coulait.

Très populaire chez les orthodoxes, il est le patron de la Grèce mais aussi de la Lorraine, d'où sa fréquente représentation sur les édifices étudiés ici. Il ne devint populaire en Occident qu'au XIe siècle, époque de l'instauration du culte des reliques. C'est à ce moment que des marchands italiens de Bari volèrent ses ossements afin dirent-ils, de les protéger des Turcs en les ramenant dans leur ville. Des pèlerinages s'organisèrent vers la ville de Bari.

Le miracle le plus représentatif le fait s'arrêter un jour dans une auberge dont le patron avait égorgé et mis au saloir trois petits écoliers, pour pouvoir les servir à ses clients. Nicolas retira vivants les enfants du saloir et convertit l'aubergiste.
Il est facile à reconnaître lorsqu'on le voit, vêtu de l'habit d'évêque, tenant la crosse dans la main, avec à ses pieds, un cuvier ou petit saloir d'où émergent les bustes de trois petits enfants.

On peut aussi voir cette scène sculptée à Basse-Ham, Berg-sur-Moselle,  Bertrange, Diding, Distroff, Gandrange, sur les deux monuments de Garche, sur la route entre Gavisse et Berg, deux fois au Hackenberg, à Hestroff, Hombourg-Budange, sur les deux bildstocks d'Inglange, à Kanfen, Koenigsmacker mais aussi sur la route entre Koenigsmacker et Elzange, à Kuntzig, Metzervisse, Moyeuvre-Grande, Neufchef sur la route de Serémange, à Noertzange au Luxembourg, à Rombas, Sentzich, Stuckange, Valmestroff et Volstroff



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