Iconographie

Sainte Barbe

Jugée trop jeune pour se marier, Barbe originaire de Bithynie en x philosophes qui pouvaient l'approcher, Valentinien, disciple d'Origène, lui enseigna le christianisme et la baptisa. Barbe résolut de se consacrer à Dieu et l'on dit qu'elle fit ajouter une troisième lucarne à sa tour en l'honneur de la sainte Trinité. En apprenant sa conversion au christianisme, son père, irrité, la traîna par les cheveux jusqu'au tribunal du juge Marcien qui la condamna. Barbe fut déchirée à coups d'ongles de fer, roulée sur des tessons de bouteilles, les côtes brûlées et les seins arrachés.
Son père l'acheva en la décapitant à la hache, mais à peine avait-il achevé ce geste atroce qu'il fut foudroyé par le feu du ciel. On situe cet épisode en 235.

Ici, ce ne sont pas les éléments du martyre de la sainte qui retiennent l'attention des artistes, mais son lieu de réclusion : la tour aux trois fenêtres qui en constitue le symbole. La sainte est devenue la patronne des artificiers, mineurs et pompiers, invoquée contre les coups de grisou et la foudre, en référence à la mort de son père.

Sainte Barbe est représentée sur des bildstocks à Elzange, Gandrange, Kanfen,. Mondelange, Neufchef sur la route de Serémange, Rombas, Terville et les Croix Munier et Bertrand à Fameck.



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